Avez-vous déjà entendu parler des portefeuilles permanents ? Partagez vos avis et expériences

Posté par : Crystallium15 - le 02 Décembre 2025

Commentaires (13)

  • C'est marrant, en parlant de long terme, ça me fait penser aux assurances vie que mes parents ont ouvertes pour moi quand j'étais petite. Je devrais regarder où ça en est, tiens ! Mais pour revenir au sujet, l'idée de diversification égale me semble séduisante, surtout pour ceux qui, comme moi, n'ont pas forcément le temps de suivre les marchés au quotidien. Mais est-ce que le rendement suit vraiment sur le long terme ? C'est la question que je me pose.

  • Zahra, votre interrogation sur le rendement à long terme est parfaitement légitime. L'attrait principal du portefeuille permanent réside moins dans une performance exceptionnelle que dans sa résilience face aux aléas économiques. Harry Browne, le concepteur de cette stratégie, visait avant tout à minimiser les risques et à préserver le capital, plus qu'à le faire fructifier de manière agressive. Il tablait sur une croissance modérée mais constante, capable de traverser les cycles économiques sans dommages majeurs. Concernant le rendement, des études rétrospectives sur plusieurs décennies montrent que le portefeuille permanent offre effectivement une performance honorable, bien que souvent inférieure à celle d'un portefeuille investi à 100% en actions. Par exemple, aux États-Unis, sur la période 1973-2013, un portefeuille permanent aurait généré un rendement annuel moyen d'environ 8%, avec une volatilité relativement faible (de l'ordre de 6-7%). Bien entendu, ces chiffres sont purement indicatifs et peuvent varier considérablement en fonction des périodes et des marchés. On peut s'attendre à une performance entre 3 et 5 % en moyenne annuelle, ce qui est très bien. Il faut aussi prendre en compte l'inflation. Si le rendement est de 8% et l'inflation de 3%, le gain réel n'est que de 5%. Ensuite, le rééquilibrage régulier est nécessaire. On parle souvent d'un rééquilibrage annuel. S'il y a des frais à chaque transaction, la rentabilité est affectée. L'absence de suivi quotidien des marchés est un avantage pour beaucoup, mais cela ne signifie pas qu'il faille totalement ignorer l'évolution de son portefeuille. Un suivi trimestriel ou semestriel me semble raisonnable pour s'assurer que la répartition des actifs reste conforme à la stratégie initiale et procéder aux ajustements nécessaires.

  • L'idée du portefeuille permanent est intéressante, mais perso, je trouve que ça manque un peu de piment. 8% de rendement moyen, c'est correct, mais bon, on peut viser plus haut, non ? Après, c'est sûr que la volatilité faible, c'est un argument. Mais en tant que comptable, j'ai tendance à penser que le risque, ça se gère. Si on est prêt à faire un peu de suivi, à diversifier intelligemment et à accepter quelques sueurs froides de temps en temps, on peut obtenir de bien meilleurs résultats. Faut pas se voiler la face, la performance, ça se mérite. Et puis, cette histoire de rééquilibrage annuel, ça me chiffonne un peu. Les marchés, ça bouge vite, très vite. Attendre un an pour réagir, ça me paraît un peu long. J'aurais tendance à préconiser un rééquilibrage plus fréquent, peut-être trimestriel, voire mensuel, en fonction de l'évolution des actifs. Faut surveiller de près, c'est comme ça qu'on pilote un portefeuille. C'est comme si on confiait la gestion de son épargne à un robot. Oui, c'est sécurisant, mais est-ce vraiment le meilleur moyen de faire fructifier son argent ? Je suis pas convaincu. Faut savoir prendre des initiatives, saisir les opportunités. Bref, avoir une approche plus active. Même si je comprends l'intérêt pour ceux qui veulent vraiment un truc simple et sans prise de tête. Par contre, un truc qui me plaît bien, c'est l'idée de s'inspirer de ce concept pour construire un portefeuille plus personnalisé. On pourrait par exemple adapter la répartition des actifs en fonction de son profil de risque et de ses objectifs. Et surtout, ne pas hésiter à intégrer des actifs plus dynamiques, comme les actions de croissance ou les small caps. Ça permettrait de doper un peu le rendement tout en gardant une certaine sécurité. Je suis tombé là dessus cliquez ici, jetez un oeil, ça donne des pistes. Je pense que ce serait une bonne chose d'ailleurs de définir plus précisément ce qu'on entend par "long terme". Pour certains, c'est 10 ans, pour d'autres, c'est 30 ou 40 ans. Forcément, la stratégie d'investissement ne sera pas la même. Et puis, il faut aussi tenir compte de l'horizon de temps de chaque objectif (retraite, achat immobilier, etc.). Bref, faut pas se contenter d'appliquer une formule toute faite, faut vraiment adapter la stratégie à sa situation personnelle.

  • C'est vrai que le "piment" peut manquer, mais moi, voyez-vous, je suis un peu comme le vin : je préfère la sûreté tranquille à l'ivresse risquée. 8%, c'est peut-être pas le grand frisson, mais c'est du solide, du constant, un peu comme les blagues de Raymond Devos : ça ne paie pas de mine, mais ça fait toujours mouche ! En tant que réceptionniste, je vois défiler les gens, avec leurs soucis, leurs angoisses... et croyez-moi, les soucis financiers, ça mine un homme. Alors, l'idée d'un portefeuille qui traverse les crises sans trop de dommages, ça me parle. C'est un peu comme un bon vieux fauteuil club : c'est pas forcément le plus tendance, mais qu'est-ce qu'on y est bien installé ! Vous parlez de rééquilibrage trimestriel, voire mensuel... là, je dis attention au tournis ! Les marchés, c'est un peu comme la météo : ça change tout le temps, et à vouloir courir après le soleil, on finit souvent par se prendre la pluie. Un rééquilibrage annuel, ça me semble un bon compromis entre la léthargie et l'hyperactivité. Et puis, parlons des frais ! Chaque transaction, c'est un petit coup de canif dans le rendement. À la fin, ça chiffre vite, surtout si on s'agite dans tous les sens. Mieux vaut une gestion sage et mesurée, qu'une course effrénée après le gain facile. On ne devient pas riche en claquant des doigts, il faut que vous le sachiez. L'idée d'adapter le portefeuille à son profil de risque, je suis d'accord. Mais attention à ne pas trop se surestimer ! On a vite fait de se prendre pour un as de la finance alors qu'on n'est qu'un simple amateur. Et là, c'est la chute assurée. Pour le long terme, vous avez raison, il faut définir les choses. 10 ans, c'est bien pour certains projets, mais pour la retraite, il faut voir plus loin. Perso, je vise au moins 25 ans, le temps de profiter un peu de mes vieux jours, si le bon Dieu me prête vie. Et pour ça, il faut de la patience, de la constance, et un portefeuille qui encaisse les coups durs. Après, chacun fait comme il l'entend, mais moi, je préfère jouer la carte de la sécurité. On a qu'une vie, comme disait l'autre, alors autant ne pas la gâcher avec des soucis d'argent.

  • Poquelin79, votre comparaison avec le vin et Raymond Devos m'a fait sourire. C'est une image assez juste de ce que peut représenter le portefeuille permanent pour certains. Je suis d'accord avec vous sur la prudence concernant le rééquilibrage trop fréquent et les frais associés. Il faut trouver un juste milieu. Votre expérience en tant que réceptionniste vous donne une perspective intéressante sur les angoisses financières des gens. Pour le long terme, 25 ans, c'est un horizon raisonnable. L'idée est vraiment d'avoir un portefeuille qui puisse traverser les époques sans trop de dommages.

  • Merci Crystallium15 pour cette synthèse, c'est cool d'avoir un récap comme ça !

  • De rien SurfingDoc, contente que ça ait pu vous être utile. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'infos et d'avis différents, parfois il faut essayer de faire le tri et de résumer pour que ce soit plus clair.

  • Tout à fait Crystallium15, votre résumé est top. Ce que je trouve génial avec ce genre de discussion, c'est qu'on voit bien qu'il n'y a pas de solution unique. Chacun doit adapter sa stratégie à son profil, ses objectifs, et surtout, son niveau de stress toléré ! Perso, j'ai une amie qui est tellement angoissée par les fluctuations du marché qu'elle en devient malade. Pour elle, un portefeuille permanent serait idéal, même si ce n'est pas le plus rentable. L'important, c'est de dormir sur ses deux oreilles, n'est-ce pas ?

  • Exactement AstreNova3, le sommeil, c'est sacré ! Si le portefeuille permanent permet de limiter le stress, c'est déjà une victoire.

  • Une victoire, ouais... mais faut pas non plus que ça devienne une somnolence niveau performance ! Faut trouver le juste milieu, quoi.

  • Ok, si je reprends les points principaux de notre échange sur le portefeuille permanent : * C'est une répartition égale entre actions, obligations, or et cash pour un investissement long terme ⏳. * L'objectif est plus la sécurité et la préservation du capital que la performance agressive. * Les avis divergent sur le rendement (modéré mais constant) et la nécessité d'un rééquilibrage (annuel, trimestriel...). 📊 * L'essentiel est d'adapter la stratégie à son profil de risque et à ses objectifs, tout en gardant un niveau de stress gérable. 🧘‍♀️ En gros, pas de recette miracle, chacun doit trouver son équilibre. 🤔

  • Crystallium15, votre synthèse est parfaite, comme d'hab' ! 👍 C'est exactement ça : chacun sa tambouille, selon ses goûts et ses moyens. Et pour ceux qui débutent et qui sont un peu perdus, je vous partage cette vidéo que j'ai trouvée. Elle explique bien le concept du portefeuille permanent, avec des mots simples et des exemples concrets. C'est un bon point de départ pour se faire une idée ! 💰

    Perso, je pense qu'il faut toujours se renseigner et comprendre avant de se lancer. 😉

  • Super la video ! 🤩 C'est top de partager ça, ça aide vraiment à visualiser le truc concrètement. 👍